Sid Ali Halo est le cadet de l’emblématique monument de la chanson chaâbi (populaire) Cheikh El Hadj M’hamed El Anka. Natif de La Casbah d’Alger, où il a grandi dans le sillage d’un père au sommet de son art, le très jeune Sid Ali, superbe et ébloui dans sa tenue traditionnelle, accomplit des prouesses raffinées de dextérité avec sa «derbouka» sous l’œil vigilant du grand maître et l’entrain stimulant de ces illustres musiciens cités, d’une vocation légendaire dans les séquences d’archives télévisées d’une époque florissante de la chanson chaâbi, où l’on redécouvre au milieu des «géants» virtuoses, Mustapha Skandrani, Gamba, Belkaïd Abdelghani, Boudjemaâ Ferguene, Si Essaïd Larbi, Hadj Menouar et d’autres, qui composaient l’orchestre-étalon de l’immense Hadj M’hamed El Anka. En dépit de son don pour la percussion, il troqua cet instrument pour se consacrer à la communication visuelle par l’image, avec les performances techniques de la caméra, outil qu’il maîtrisa après une studieuse initiation pour en devenir son métier de prédilection exercé durant une longue carrière professionnelle, au Centre algérien pour l’art et l’industrie cinématographique (CAAIC), où il sera promu directeur de la photo.